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John Dealy taught students to go out and make the world a better place

Published: 4 April 2025

Pamela Dealy knew that her father was born knowing he wanted to be a chemical engineer. She knew that he worked at 91şÚÁĎÍř for 40 years. She knew that he retired a Professor Emeritus in 2004. Most of all, she knew that even though he was Dean from 1994 to 1999, his true passion was teaching and helping students with their research.

She did not know that he held four patents. Or that he was the kind of teacher who had inspired and encouraged hundreds of students over the years, and who had stayed in touch with grad students. Between 1967 and 2010, John supervised 31 master’s students and 22 PhDs.

“My dad was a very modest man at home" says Pamela. “To me, he was a man who loved music, and taking family trips to NYC to see musicals, a man who could fix anything.” John taught Pamela to play baseball, and the piano, and how to ride a bike. “He also taught me games like chess and poker. We spent more than a couple of rainy afternoons betting for pennies."

What 91şÚÁĎÍř meant to Pamela as a child was the annual Christmas party and the Mother’s Day brunch at the Faculty Club, which the family attended every year. “I was simply not prepared for how many people reached out to me to share a personal story about the public persona I hadn’t known. It blew me away! I felt so proud of what he had accomplished throughout his career!”

Like many of his graduate students, Professor Emeritus Richard Munz, remembers John as an excellent teacher and researcher in rheology. “As a mentor to me in my early years as a young professor, I found John to be very thoughtful. He took his role seriously and set an example to us all.”

It was the subject of rheology in which John made numerous outstanding contributions, including four patents. He was a leader among rheologists serving the industrial community.

John’s bequest to 91şÚÁĎÍř was to support undergraduate students in the Department of Chemical Engineering, and Pamela worked with the Faculty to inaugurate the John M. Dealy Summer Undergraduate Research in Engineering (SURE) Award. It offers students the opportunity to do research in their field during the summer months.

Prof. Milan Maric highlights how this award is a legacy to what John stood for. “The gift that John made to our SURE program demonstrates how he wanted research to continue to thrive in our Department and encourage undergraduates to pursue research.”

Prof. Richard Leask, Chair of the Department of Chemical Engineering, says John was a true gentleman. “He considered what he passed along, and he was good at connecting people to whatever it was they needed. He liked to help people.” Richard said that often John reached out to new hires and invited them into his home to introduce them to Montreal and 91şÚÁĎÍř. “After he retired, he continued to disseminate his research by offering faculty his course notes, historical textbooks and his seminal work in rheology.”

John continued to serve 91şÚÁĎÍř by establishing the Retiree Affairs Committee of MAUT (91şÚÁĎÍř Association of University Teachers). His work with MAUT was so successful that during his tenure, the number of retirees who joined the association quadrupled. He was also president of the Faculty Club board for many years.

“My dad had a good sense of humour,” says Pamela. “Once at a Round Table meeting at the Faculty Club with four other engineers named John, it came up that a mathematician named Roger had asked if he could join. The five John's decided it would be too confusing to get used to another name and turned Roger down."

In addition to his dedication to education and research, John was also a fan of music and theatre. Pamela says he listened to Carly Simon, Peter Paul and Mary as well as opera and classical. And he loved the musical Anything Goes.”

He was a gentleman until the end. A nurse made a point of telling Pamela that her father said "the most important thing a person can do is take a bunch of people, put them in a room and teach them how to go out and make the world a better place." It’s how Pamela sees the SURE award. “I know my father would be so pleased that his bequest will be used to encourage students to explore their research goals.”

“We all have things we wish we’d known about our parents before they died,” says Pamela. “I have days when I wish he’d been a little less humble. I would have asked questions about the parts of his life I knew very little about. “

See , written by Pamela.


John Dealy a appris aux élèves à rendre le monde meilleur

Pamela Dealy savait que son père avait toujours rĂŞvĂ© d’être ingĂ©nieur chimiste. Elle savait qu’il avait travaillĂ© Ă  91şÚÁĎÍř pendant 40 ans, et qu’il Ă©tait professeur Ă©mĂ©rite au moment de sa retraite, en 2004. Elle savait par-dessus tout que, mĂŞme s’il a Ă©tĂ© doyen de 1994 Ă  1999, sa vĂ©ritable passion a Ă©tĂ© l’enseignement et l’accompagnement des Ă©lèves dans leurs projets de recherche.

Ce que Pamela ignorait sur son père, c’est qu’il était titulaire de quatre brevets, qu’il avait inspiré et encouragé des centaines d’élèves au fil de sa carrière, et qu’il était resté en contact avec plusieurs élèves diplômés. En effet, entre 1967 et 2010, John a supervisé 31 élèves en maîtrise et 22 en doctorat.

« Mon père était très discret à la maison », raconte Pamela. « Pour moi, c’était un homme qui aimait la musique, se rendre à New York en famille pour assister à des comédies musicales, et aussi qui savait réparer n’importe quoi ». John lui a appris à jouer au base-ball, à jouer du piano et à faire du vélo. « Il m’a aussi enseigné à jouer les échecs et le poker. On en a passé des après-midis pluvieux à parier pour quelques sous. »

Pour la petite Pamela, 91şÚÁĎÍř reprĂ©sentait surtout la fĂŞte annuelle de NoĂ«l et le brunch de la fĂŞte des Mères au Faculty Club, que la famille ne ratait jamais. « Je ne m’attendais aucunement au grand nombre de tĂ©moignages de personnes qui m’ont contactĂ©e pour partager une anecdote sur la personnalitĂ© publique que je n’avais pas connue. Cela m’a renversĂ©e! J’ai ressenti tellement de fiertĂ© pour tout ce qu’il avait accompli durant sa carrière! »

Comme tant de ses élèves diplômés, le professeur émérite Richard Munz se remémore John comme étant un excellent enseignant et chercheur en rhéologie. « John a été mon mentor pendant mes premières années en tant que jeune professeur. Je l’ai trouvé très attentionné. Il prenait son rôle au sérieux, et nous servait d’exemple à tous ».

John a contribué de manière remarquable à la rhéologie, notamment en déposant quatre demandes de brevets. Il était l’un des chefs de file dans son domaine parmi les rhéologues travaillant pour la communauté industrielle.

John avait pour dernière volontĂ© de soutenir les Ă©tudiants de premier cycle du DĂ©partement de gĂ©nie chimique de 91şÚÁĎÍř. Pamela a donc collaborĂ© avec la FacultĂ© pour inaugurer le Prix John M. Dealy Summer Undergraduate Research in Engineering (SURE), qui permet aux Ă©lèves de poursuivre des travaux de recherche dans leur domaine durant les mois d’étĂ©.

Le professeur Milan Maric précise que ce prix reflète bien les valeurs défendues par John. « Le don versé par John au Programme SURE traduit son désir de voir la recherche continuer à prospérer au sein de notre département, et sa volonté d’encourager les étudiants de premier cycle à se consacrer à des travaux de recherche. »

Selon le professeur Richard Leask, prĂ©sident du DĂ©partement de gĂ©nie chimique, John Ă©tait un vĂ©ritable gentleman. « Il Ă©tait soucieux de ce qu’il transmettait, et il savait orienter chaque personne vers ce dont elle avait besoin. Il aimait rĂ©ellement aider les gens. » Richard ajoute que John accueillait souvent les nouveaux employĂ©s chez lui pour leur faire dĂ©couvrir MontrĂ©al et 91şÚÁĎÍř. « MĂŞme une fois retraitĂ©, il a continuĂ© Ă  diffuser ses travaux de recherche en offrant aux professeurs ses notes de cours, ses manuels d’histoire et son Ĺ“uvre fondatrice en rhĂ©ologie. »

John a perpĂ©tuĂ© son soutien Ă  91şÚÁĎÍř en crĂ©ant le Retiree Affairs Committee of MAUT (comitĂ© des retraitĂ©s de l’Association des professeurs universitaires de 91şÚÁĎÍř). Son travail auprès de MAUT a Ă©tĂ© si efficace que, pendant son mandat, le nombre de retraitĂ©s ayant rejoint l’association a quadruplĂ©. Il a par ailleurs prĂ©sidĂ© le conseil d’administration du Faculty Club pendant plusieurs annĂ©es.

« Mon père avait beaucoup d’humour », confie Pamela. « Un jour, lors d’une table ronde au Faculty Club avec quatre autres ingénieurs qui portaient eux aussi le prénom John, il fut question d’un mathématicien prénommé Roger qui souhaitait se joindre à eux. Après s’être consultés, les cinq John ont décrété qu’il serait trop compliqué de s’habituer à un nouveau nom et ont décliné l’offre de Roger ».

Outre son dévouement envers l’éducation et la recherche, John était un passionné de musique et de théâtre. Pamela rapporte qu’il aimait écouter Carly Simon, Peter Paul and Mary, mais aussi de l’opéra et de la musique classique. « Et il adorait la comédie musicale Anything Goes ».

John Dealy a été un homme exemplaire jusqu’à la fin. Une infirmière a tenu à raconter à Pamela que son père avait déclaré que « la chose la plus importante qu’une personne puisse faire est de rassembler un groupe de personnes dans une pièce, et de leur apprendre à travailler pour rendre le monde meilleur ». C’est ainsi que Pamela envisage le prix SURE. « Je sais que mon père serait ravi que son legs serve à encourager les étudiants à atteindre leurs objectifs de recherche. »

« Tous les enfants ignorent des choses sur leurs parents qu’ils préféreraient savoir avant leur mort », confie Pamela. « Il m’arrive parfois de regretter qu’il ait été si modeste. Je l’aurais interrogé sur des aspects de sa vie que je connaissais très peu. »

Voir la , rédigée par Pamela.

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