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Visite d’une l’installation de traitement des déchets biomédicaux

L’UniversitĂ© 91şÚÁĎÍř gĂ©nère de nombreux types de matières rĂ©siduelles. Outre le papier, le carton, les articles Ă©lectroniques, la ferraille, les matières compostables, le verre, le plastique et les mĂ©taux, nos activitĂ©s de laboratoire produisent Ă©galement une quantitĂ© importante de dĂ©chets dangereux. Dans cette catĂ©gorie, les dĂ©chets biomĂ©dicaux constituent un flux distinct. L’UniversitĂ© vient d’attribuer Ă  Stericycle un nouveau contrat de fourniture de contenants en plastique rĂ©utilisables, et de collecte et de traitement des dĂ©chets biomĂ©dicaux. Ces dĂ©chets biomĂ©dicaux se divisent en deux flux : les dĂ©chets « anatomiques » et les dĂ©chets « non anatomiques ». L’Université 91şÚÁĎÍř gĂ©nère environ une tonne de dĂ©chets biomĂ©dicaux par semaine.  Ěý

« Les activitĂ©s de recherche de 91şÚÁĎÍř gĂ©nèrent plus de 50 tonnes de dĂ©chets biomĂ©dicaux par an, soit le plus important flux de dĂ©chets dangereux sur le campus” explique Christian Bouchard (directeur associĂ©, ESS). “La plupart de nos dĂ©chets non anatomiques peuvent ĂŞtre traitĂ©s et Ă©liminĂ©s au QuĂ©bec, mais nos dĂ©chets anatomiques et cytotoxiques sont incinĂ©rĂ©s en Ontario et Ă  Baltimore (Maryland, États-Unis), ce qui a une incidence sur notre empreinte carbone. Il est important de bien trier et catĂ©goriser les dĂ©chets pour qu’ils aboutissent dans l’installation d’élimination appropriĂ©e. Nous travaillons en continu avec notre communautĂ© scientifique et nous leur fournissons les outils et l’aide nĂ©cessaires pour atteindre cet objectif. »Ěý

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Christian Bouchard vérifie le carnet de fiches de données de sécurité de l’installation

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Dans le cadre des activités entourant leur devoir de vigilance et la minimisation des risques dans la chaîne de valeur de l’Université, Christian Bouchard (directeur associé, ESS), Ruth Blanchette (agente de la sécurité biologique) et Stéphanie Leclerc, Ph. D. (gestionnaire de programme, Approvisionnement responsable) ont visité les installations de Stericycle à Saint-Rémi, sur la Rive-Sud. Munie d’un questionnaire détaillé, l’équipe SSE effectue une visite exhaustive afin de détecter les risques pour l’environnement et la santé.

L’audit couvre des Ă©lĂ©ments tels que les protocoles de sĂ©curitĂ© et d’urgence, la formation du personnel, la disponibilitĂ© et l’utilisation d’équipement de protection, la sĂ©curitĂ© des machines et des outils et le contrĂ´le de la qualitĂ© de l’air. L’audit vise Ă©galement Ă  confirmer si les exigences rĂ©glementaires relatives Ă  l’élimination des dĂ©chets biomĂ©dicaux sont respectĂ©es. Techniquement, la signature du contrat par l’Université 91şÚÁĎÍř est conditionnelle Ă  la rĂ©ussite de l’audit par l’entreprise. Après la visite, l’entreprise reçoit un rapport dĂ©taillĂ© qui peut contenir des recommandations en matière d’amĂ©lioration continue, et l’équipe SSE peut demander des preuves de la mise en Ĺ“uvre de ces recommandations.

« C’est un privilège de participer à ces audits avec l’équipe SSE, confie Stéphanie Leclerc, des Services de l’approvisionnement. Avec Christian et Ruth, rien ne passe sous le radar. Ils sont extrêmement compétents et m’aident à comprendre toute l’importance de la santé et de la sécurité dans nos activités d’approvisionnement responsable. Nous avons en outre des perspectives complémentaires. De mon côté, en plus d’écouter attentivement les réponses aux questions de l’équipe SSE, j’ai tendance à poser des questions sur l’importance qu’accorde l’entreprise au développement durable, son engagement à réduire les émissions, sa consommation d’énergie, ses initiatives de circularité et la relation qu’elle entretient avec la communauté locale. »

Des travailleurs nettoient des bacs. On voit l’autoclave géant à l’arrière.

L’équipe de 91şÚÁĎÍř a pu voir de ses propres yeux comment l’entreprise mène ses activitĂ©s. Les dĂ©chets anatomiques sont triĂ©s et envoyĂ©s dans un incinĂ©rateur, en Ontario. Des robots vident les contenants d’objets tranchants dans divers bacs, après quoi leur contenu est envoyĂ© avec d’autres dĂ©chets non anatomiques contaminĂ©s dans un autoclave gĂ©ant. Les matĂ©riaux stĂ©rilisĂ©s sont ensuite compactĂ©s et mis en dĂ©charge. Ainsi, Ă  l’heure actuelle, certains mĂ©taux vont malheureusement toujours Ă  l’enfouissement.

Le transport et le traitement de ce type de déchets sont coûteux, en plus d’entraîner des conséquences bien concrètes. Il est donc important que seuls les déchets contaminés soient envoyés à Stericycle. Le Groupe de travail sur les laboratoires durables et le Bureau du développement durable s’emploient donc à sensibiliser la population mcgilloise aux bonnes pratiques de tri afin de réduire la quantité de matériaux destinés à l’enfouissement. En outre, de nombreux matériaux de laboratoire non dangereux sont désormais acceptés dans les bacs de recyclage et de compostage. Consultez les guides pour plus de détails.

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