Redéfinir l’entrepreneuriat : la Faculté de gestion Desautels de l’Université 91ºÚÁÏÍø organise sa première Conférence sur l’entrepreneuriat au quotidien

Plus tôt ce mois-ci, la Faculté de gestion Desautels de l’Université 91ºÚÁÏÍø a tenu sa première Conférence sur l’entrepreneuriat au quotidien de l’Université 91ºÚÁÏÍø (CEQM) de 2025. Des membres du milieu de la recherche et du monde des affaires ainsi que des leaders communautaires se sont réunis à cette occasion afin de jeter un regard neuf sur notre compréhension de l’entrepreneuriat sous toutes ses formes et sur notre appui à celui-ci. La conférence était organisée par l’Initiative d’entrepreneuriat et d’innovation, en collaboration avec l’Initiative de croissance durable et le bureau de l’équité, de la diversité et de l’inclusion. Elle traitait principalement des entreprises négligées par la recherche traditionnelle sur l’entrepreneuriat, ainsi que de leurs fondateurs et fondatrices.

L’événement de deux jours couvrait différents sujets liés à l’entrepreneuriat, par exemple les inégalités entrepreneuriales et de genre, le marché du travail et les écosystèmes entrepreneuriaux. , professeure agrégée en comportement organisationnel à la Faculté de gestion Desautels de l’Université 91ºÚÁÏÍø, a animé la conférence principale et défini le concept d’« entrepreneuriat au quotidien ». Dans sa présentation, elle expliquait que même si certaines personnes ne sont pas officiellement reconnues comme des entrepreneurs et entrepreneures, elles peuvent néanmoins relever des défis entrepreneuriaux dans leur vie professionnelle ou personnelle.

Damon J. Phillips, professeur à l’École de commerce Wharton de l’Université de Pennsylvanie, a analysé le sujet en profondeur dans son article We Are Experts on Elite Entrepreneurs. M. Phillips soutient que la recherche actuelle se concentre de manière disproportionnée sur une catégorie d’entrepreneuriat : celle de l’élite. Il affirme qu’il existe un risque de généralisation excessive des expériences qui nous empêche de brosser un portrait complet du paysage entrepreneurial. En conclusion, il a invité les membres du milieu de la recherche et du monde des affaires à élargir leurs horizons et à devenir des spécialistes de tous les types d’entrepreneuriat, et pas seulement des plus visibles.

La conférence a aussi mis en vedette Marika Galea, une musicienne de jazz qui a présenté son expérience dans le monde de la musique du point de vue de l’entrepreneuriat au quotidien. Sa perspective offrait un contrepoint rafraîchissant avec le discours traditionnel dans le monde des affaires, et illustrait la nature diversifiée des expériences entrepreneuriales.

Durant la période de questions, une personne dans l’auditoire a demandé comment elle définissait le succès dans un domaine aussi concurrentiel. Cette question l’a incitée à repenser le sens profond de la réussite. Mme Galea a expliqué que, dans son monde, le succès ne se mesurait pas aux profits ni au nombre d’écoutes sur Spotify. Il consistait plutôt à créer une musique de grande qualité lui permettant de s’exprimer et de libérer sa créativité.

Tout au long de la conférence de deux jours, un message clair ressortait des discussions et des présentations : l’entrepreneuriat ne se limite pas à l’élite de Silicon Valley. Il s’incarne dans les collectivités, la créativité et l’innovation au quotidien partout dans le monde.

La CEQM marque un pas important dans le développement de l’étude et de la pratique de l’entrepreneuriat. Elle nous rappelle qu’il n’est pas réservé à l’élite, et qu’il fait plutôt partie intégrante du travail quotidien des gens aux quatre coins du monde.

Nous remercions tout spécialement , et , qui ont organisé la conférence, pour leur leadership et leur dévouement à mettre sur pied la CEQM.

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